Dans les régions rurales ou éloignées d’Ouganda, 30 pour cent des décès d’enfants âgés de 2 à 4 ans sont attribuables au paludisme – un exemple de maladie parmi tant d’autres qui imposent à la population un fardeau lourd et disproportionné, en raison du manque d’accès aux soins et aux mesures préventives de base.
Le Centre de santé et de conservation de Kibale contribue à pallier ce problème, en offrant des soins de santé de base, des vaccins, des mesures de planification familiale, des tests de dépistage et des moyens de traitement du VIH/sida ainsi que des conseils sur la maladie. Appuyé par une clinique mobile, ce service permet de procurer des soins à des milliers de personnes vivant à l’intérieur ou à proximité des limites du Parc national de Kibale, d’une superficie de 795 km².
Fondé en 2008 grâce aux efforts de Colin Chapman, un écologiste de McGill, et soutenu par des campagnes de financement menées régulièrement auprès de la collectivité mcgilloise, le Centre associe l’écologie et les soins de santé, conscient que le bien-être de la population locale est essentiel à la réussite à long terme des efforts de protection et de préservation de l’extraordinaire biodiversité de la forêt tropicale de Kibale.
Le Centre est une destination du Programme canadien d’études sur le terrain en Afrique (PCETA) de McGill, qui permet à des étudiants en sciences et en sciences humaines de constater sur place les objectifs, la situation, les enjeux et les possibilités des habitants de cette région – une expérience inestimable offerte aux étudiants aux cycles supérieurs qui souhaitent apporter une contribution significative au développement durable en Afrique.
Pour obtenir de plus amples renseignements, voir le site Web du Projet de santé et de conservation de Kibale.